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Taux de change en RDC : une légère dépréciation hebdomadaire à 2.757,89 CDF pour un dollar

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En cette fin de février 2024, le franc congolais a connu une légère mais notable dépréciation sur les marchés financiers, marquant une baisse de 0,51 % face au dollar américain, selon les dernières données officielles. Le 1er mars, le taux de change officiel s’est établi à 2.757,89 CDF pour un dollar, contre 2.755,03 CDF sur le marché parallèle, soulignant une disparité marginale de 0,1 % entre les deux cours.

Cette tendance s’inscrit dans un contexte de fluctuations monétaires modérées, avec un taux de dépréciation presque insignifiant de 0,04 % sur le marché parallèle. Une stabilité relative qui masque cependant les défis économiques sous-jacents.

Les villes majeures du pays n’ont pas été épargnées par ces mouvements de devises, affichant un taux moyen de 2.748,93 CDF, soit une baisse hebdomadaire de 0,03 %. Ces chiffres, fournis par l’Institut d’émission, reflètent la persistance d’une volatilité contrôlée au sein de l’économie nationale.

Parallèlement, la gestion budgétaire du pays révèle des préoccupations plus profondes. Avec un déficit mensuel de 89,3 millions de USD à la fin de février, résultant d’un écart entre les recettes de 107,1 millions et les dépenses s’élevant à 196,4 millions de USD, le déficit cumulé de l’année atteint désormais 27,9 millions de USD.

Les réserves internationales, quant à elles, offrent une lueur d’espoir. Elles se sont élevées à 5.041,55 millions de USD, assurant ainsi une couverture de 2,72 mois d’importations des biens et services, sur la base des ressources propres du gouvernement. Un indicateur clé de la capacité de la République Démocratique du Congo à faire face à ses engagements internationaux dans le court terme.

En somme, bien que la dépréciation hebdomadaire du franc congolais reste modérée, elle s’inscrit dans un ensemble de défis économiques plus larges. Entre la gestion prudente des réserves internationales et la surveillance continue des taux de change, les autorités monétaires sont appelées à naviguer avec prudence dans ces eaux économiques incertaines.

Par L’ÉDITORIAL

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