Wall Street semble engagée dans une septième semaine consécutive de gains, démontrant une vigueur persistante. Malgré un début de séance indécis, les acheteurs ont pris le contrôle, propulsant les indices américains vers des sommets annuels et se rapprochant des records absolus de fin 2021 ou début 2022.
Les performances financières s’affichent avec éloquence, les indices enregistrent des gains annuels remarquables : le S&P500 affiche +20,4%, le Nasdaq Composite +37,9%, et le Nasdaq-100 atteint une impressionnante hausse de +48,3%, se rapprochant des +50%, un niveau atteint seulement une fois au 21e siècle.
Cette démonstration de force et de confiance, à quelques jours de la séance des ‘4 sorcières’, est accentuée par les « habillages de bilans ». Un acteur clé dans cette dynamique est l’indice ‘SOX’, se distinguant lorsque les ‘7 fantastiques’ connaissent des revers. Malgré des performances en baisse pour Meta, Tesla, Alphabet et Apple, le SOX s’est démarqué avec Broadcom à +9%, Applied Materials à +5%, KLA à +4,6%, et d’autres acteurs du secteur des semi-conducteurs affichant des gains significatifs.
Tant aux États-Unis qu’en Europe, où le CAC40 ‘GR’, le DAX40 et l’Euro-Stoxx50 ont également atteint des records absolus ce lundi, les investisseurs expriment une confiance robuste quant à la continuation du ‘rallye de fin d’année’. Cette tendance persiste à la veille du début du FOMC de la Réserve fédérale américaine.
Les chiffres de l’emploi pour le mois de novembre, publiés vendredi dernier, ont confirmé le scénario d’un ‘atterrissage en douceur’ de l’économie américaine. Cette donnée réduit l’urgence d’un assouplissement monétaire. Toutefois, l’attention se tourne vers d’autres indicateurs, notamment l’inflation dont les résultats prévus ce mardi pourraient apporter des assurances à Wall Street.
Au cours des six dernières semaines, les marchés ont salué l’émergence d’un scénario ‘Goldilocks’, espérant que le ‘CPI’ confirme une baisse irréversible de l’inflation. La chute des prix des carburants en novembre devrait également contribuer à cette dynamique positive.
Si l’optimisme persiste sur les marchés boursiers, une prudence relative est perceptible sur les marchés obligataires qui ont consolidé depuis vendredi. Les T-Bonds ont terminé de manière stable à 4,245%, après avoir brièvement dépassé les 4,27% en séance, restant proches des 4,1% testés jeudi dernier.
Par la rédaction