La transformation du commerce extérieur français se dessine en 2024, marquant une réorientation notable des stratégies des entreprises. Le produit intérieur brut a enregistré un gain de 0,9 point, comparé aux 0,6 point observés l’an passé, illustrant ainsi l’adaptation des acteurs économiques aux exigences d’un marché international en perpétuel renouvellement.
Le volume des échanges, en hausse de 1,6 % sur l’année, retrouve ainsi les niveaux précédant 2020. Le nombre d’entreprises actives à l’international a progressé, passant de 147 000 à 151 000 au cours du troisième trimestre. « Les chiffres actuels démontrent que les sociétés françaises réajustent leurs méthodes pour mieux exploiter les opportunités mondiales », affirme un spécialiste de l’économie.
Les secteurs industriels affichent également une évolution marquée. Le commerce de parfums et cosmétiques, porté par l’appréciation mondiale du savoir-faire français dans l’art du luxe, a généré un excédent de 17,3 milliards d’euros. De son côté, le secteur pharmaceutique, qui avait connu un ralentissement, a renoué avec la progression en affichant un surplus de 4,3 milliards d’euros grâce à la conclusion de nouveaux accords à l’exportation.
Les services continuent de contribuer à la vigueur de l’économie, affichant une balance positive de 48,9 milliards d’euros. L’activité touristique a permis d’atteindre 15,8 milliards d’euros, stimulée par une fréquentation accrue et une hausse des dépenses des visiteurs. Par ailleurs, le secteur financier, favorisé par l’attractivité de la capitale, a apporté 16,3 milliards d’euros, confirmant la place de Paris comme centre d’activité économique en Europe.
Si certaines pressions liées aux coûts de production et aux fluctuations des prix de l’énergie persistent, ces résultats témoignent de la capacité de la France à redéfinir ses pratiques commerciales et à tirer parti des opportunités offertes par la conjoncture internationale.
— Peter MOYI