Le projet Global Gateway, lancé par l’Union européenne, vise à métamorphoser les infrastructures et les conditions de vie en Afrique. Doté d’une enveloppe de 150 milliards d’euros, ce programme touche des secteurs tels que l’énergie, les transports, la santé et l’éducation. Examinons en profondeur les répercussions et les progrès réalisés grâce à cette initiative.
Le Global Gateway promet des investissements significatifs pour renforcer les infrastructures africaines. Parmi les initiatives phares, on trouve la construction de centrales hybrides et solaires au Niger, une centrale photovoltaïque de 85 MW en Namibie, et un digesteur biogaz en Afrique du Sud. Dans le domaine des transports, le développement du « corridor de Lobito » facilitera les exportations de la Zambie, de l’Angola et de la RDC.
En matière de santé, le projet soutient la production locale de produits pharmaceutiques et de technologies médicales. Ces investissements visent non seulement à améliorer la fiabilité des approvisionnements en électricité mais aussi à accroître les capacités de transport et à fortifier les systèmes de santé.
Le projet Global Gateway met un accent particulier sur la sécurité énergétique et alimentaire. Par exemple, au Mozambique, la création d’un centre national de contrôle des infrastructures énergétiques vise à améliorer la fiabilité de l’approvisionnement électrique. De plus, des initiatives pour améliorer les infrastructures agricoles et promouvoir des pratiques durables sont en cours, contribuant ainsi à une meilleure sécurité alimentaire.
Le Global Gateway encourage également la transition écologique et la création d’emplois. Les projets d’énergie renouvelable, comme les centrales solaires au Niger et en Namibie, en sont des exemples concrets. En outre, le soutien à la formation et à l’éducation, notamment par le biais de l’Académie de la jeunesse Afrique-Europe, vise à doter les jeunes de compétences en leadership et à créer des réseaux de coopération entre les deux continents.
Le projet aspire à transcender la traditionnelle relation donateur-bénéficiaire pour adopter un modèle de partenariat plus équitable et durable. Un accord-cadre de partenariat financier a été signé entre la Commission européenne et la Banque africaine de développement, visant à cofinancer des projets d’infrastructure.
Le transfert de technologies vertes et d’expertise constitue un autre pilier du Global Gateway. L’UE s’engage à faciliter l’accès à ces technologies pour aider les pays africains à atteindre leurs objectifs de développement durable. Des projets d’hydrogène vert, notamment en Mauritanie et au Maroc, illustrent cet effort.
Des projets tels que l’extension de la ligne de métro à Hanoi et l’installation d’une ligne électrique au Népal montrent les réalisations concrètes du Global Gateway. Ces projets visent à démontrer l’impact tangible des investissements de l’UE sur le terrain africain.
Le Global Gateway a un impact notable sur le développement durable en Afrique. Les investissements dans des infrastructures durables, la promotion de la croissance verte, le renforcement de la sécurité énergétique et alimentaire, ainsi que le soutien à l’éducation, sont autant d’éléments qui contribuent à améliorer la situation économique et sociale du continent.
En somme, le projet Global Gateway de l’Union européenne joue un rôle déterminant dans le développement économique et social de l’Afrique. À travers des investissements considérables et des partenariats renforcés, il ambitionne de transformer les infrastructures et de promouvoir une croissance durable. Les divers projets illustrent l’engagement de l’UE à soutenir le développement du continent africain tout en consolidant les liens entre l’Europe et l’Afrique.
Signé : L’ÉDITORIAL