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Mines : accord historique entre Ivanhoe et Trafigura pour l’exportation du cuivre et du cobalt de Kamoa-Kakula par le corridor de Lobito

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Depuis le Cape Town International Convention Centre (CTICC) en Afrique du Sud, où se déroule la 30e édition de Investing Mining Indaba 2024, Robert Friedland, coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines, a annoncé le 7 février que Kamoa-Kakula a conclu un accord révolutionnaire avec Trafigura pour le transport de ses produits minéraux par le corridor de Lobito.

L’accord, signé entre la société canadienne Ivanhoe Mines et le négociant en matières premières Trafigura, marque une étape significative dans l’utilisation à long terme du corridor ferroviaire atlantique de Lobito. Soutenu par les États-Unis et les pays du G7 dans le cadre du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux, ce corridor ambitionne de rivaliser avec la suprématie chinoise sur les matières premières critiques.

Selon les termes clés de l’accord de capacité réservée, Kamoa-Kakula obtiendra le droit de transporter entre 120 000 et 240 000 tonnes par an d’anodes blister ou de concentré le long du corridor de Lobito. La durée minimale de l’accord est fixée à cinq ans, débutant en 2025 après une année d’accélération en 2024.

En termes de coûts, les exportations par le corridor de Lobito devraient offrir des tarifs plus avantageux que le transport par camion actuellement en vigueur. Les itinéraires existants devraient également voir leurs coûts diminuer à mesure que les volumes transportés augmentent, renforçant ainsi la compétitivité de cette nouvelle voie commerciale.

Par ailleurs, la liste des conditions prévoit des expéditions d’essai supplémentaires, avec jusqu’à 10 000 tonnes prévues pour être transportées le long du corridor de Lobito en 2024, venant s’ajouter aux expéditions initiales qui ont débuté en décembre 2023.

Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines, a salué les efforts du consortium Lobito Corridor et de Trafigura, soulignant la construction d’une nouvelle chaîne d’approvisionnement devenue rapidement cruciale pour le commerce mondial du cuivre métallique.

Jeremy Weir, président exécutif et PDG du groupe Trafigura, a exprimé sa satisfaction quant à la signature de cet accord historique. « En tant que membre du consortium, Trafigura a également signé un accord pour une durée minimale de six ans, soutenant l’objectif du consortium d’augmenter les volumes sur le corridor afin qu’il devienne le principal lien de transport ferroviaire en Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.

Par la rédaction

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