En avril 2024, l’État congolais a redistribué 380,2 milliards de francs congolais (CDF) aux régies financières, selon les rapports de la Direction générale des politiques et programmation budgétaires du ministère du Budget. Cette somme représente une partie des 455,7 milliards de CDF initialement prévus pour cette période, soulignant ainsi une gestion budgétaire rigoureuse malgré les défis économiques.
Les données de la Banque Centrale du Congo (BCC) révèlent que les régies financières ont collecté plus de 10 milliards de CDF, soit 3,5 milliards de dollars, confirmant leur rôle crucial dans la mobilisation des ressources publiques. Les recettes fiscales, douanières et parafiscales se sont réparties comme suit : 1.215,7 milliards de CDF pour les impôts directs et indirects, 8.837,2 milliards de CDF pour les recettes douanières, et 2.334,2 milliards de CDF pour la parafiscalité.
Ces montants illustrent l’efficacité des régies financières, à savoir la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes et accises (DGDA), et la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participation (DGRAD). La rétrocession, composée de primes de rendement et de bonus d’assiette, vise à récompenser ces administrations pour leurs efforts en matière de collecte de fonds publics.
En 2024, le Trésor public prévoit de verser un total de 1 367,1 milliards de CDF en primes de rétrocession, ce qui représente une incitation significative pour les agents et cadres impliqués dans la mobilisation des recettes fiscales et parafiscales. Cette stratégie a pour objectif d’améliorer l’efficacité de ces régies, en les motivant à maximiser les recettes pour soutenir les projets publics et le développement économique du pays.
En somme, la rétrocession financière de l’État aux régies en avril 2024 met en lumière les performances notables de ces institutions dans la collecte des recettes publiques, essentielles pour le financement des initiatives nationales.
La Rédaction