Johannesburg, 15 octobre 2025. DHL Group annonce un plan d’investissement de plus de 300 millions d’euros pour étendre ses capacités en Afrique subsaharienne. Le programme, déployé sur plusieurs années, couvrira DHL Express, DHL Global Forwarding et DHL Supply Chain afin d’améliorer l’infrastructure, rapprocher les services des clients et soutenir des filières en plein essor : e-commerce, denrées périssables, énergie et sciences de la vie. L’objectif est d’accompagner l’intégration commerciale portée par la ZLECAf et de mieux connecter le continent aux axes Afrique-Europe et Afrique-Asie.
Ce que DHL met en place sur le terrain
La trajectoire commerciale du continent s’affermit. D’après le Global Connectedness Tracker de DHL, l’Afrique subsaharienne a enregistré au 1er semestre 2025 une hausse de 10 % en glissement annuel de la valeur des échanges (en USD courants), devant l’Amérique du Nord (7 %) et l’Amérique du Sud/Centrale et Caraïbes (5 %). Les prévisions arrêtées en septembre 2025 tablent sur une progression annuelle moyenne du commerce régional de 4,3 % entre 2025 et 2029, deuxième rythme mondial derrière l’Asie du Sud et l’Asie centrale.
DHL Express concentrera l’investissement sur la mise à niveau des liaisons et l’optimisation des capacités aériennes. Seul intégrateur disposant d’un réseau aérien dédié en Afrique subsaharienne, Express prévoit d’élargir la couverture à durée limitée dans des villes qui montent en puissance avec la ZLECAf, et d’accroître l’interconnexion avec les hubs Afrique-Europe et Afrique-Asie. John Pearson, CEO de DHL Express, résume l’ambition : « Notre investissement reflète la confiance dans la trajectoire de l’Afrique et l’engagement de DHL à favoriser des flux commerciaux qui soutiennent une croissance inclusive. » Hennie Heymans, CEO de DHL Express Sub-Saharan Africa, insiste sur la promesse opérationnelle : « Être plus proche des clients et rendre les expéditions transfrontalières plus simples et fiables. »
DHL Global Forwarding renforcera ses solutions sectorielles là où la demande s’accélère. Priorités affichées : l’énergie et les projets industriels liés à la transition énergétique ; la chaîne du froid et la logistique des périssables pour les exportateurs agricoles et horticoles ; l’expertise sciences de la vie/santé avec des transports à température contrôlée. Amadou Diallo, CEO Middle East & Africa, met l’accent sur la fiabilité et la visibilité : des outils numériques enrichis et une expertise douanière plus profonde pour suivre l’acheminement de l’expéditeur au destinataire et sécuriser les délais.
DHL Supply Chain ajoutera des capacités d’entreposage et de transport, avec un focus sur le secteur des transporteurs et sur les sciences de la vie/santé. En Afrique du Sud, où la demande de logistique contractuelle externalisée progresse, le groupe étendra sa capacité thermosensible pour soutenir des flux critiques et l’exécution rapide au fil de la montée en gamme des chaînes d’approvisionnement. Orkun Saruhanoglu, CEO Middle East & Africa, souligne la montée des besoins en qualité de service, maîtrise des risques et scalabilité pour accompagner la croissance des clients.
Le programme comporte aussi un volet inclusion commerciale et durabilité. Via GoTrade, DHL propose aux PME des formations et un appui douanier pour franchir les frontières plus aisément. Sur le plan environnemental, des projets pilotes d’énergies renouvelables et de carburants alternatifs sont lancés dans les installations d’Afrique subsaharienne. La numérisation progresse avec un monitoring basé sur l’IA, des outils douaniers et une planification d’itinéraires pensée pour fluidifier le transfrontalier et réduire les frictions.
Avec une couverture présente sur l’ensemble des marchés africains et des investissements ciblés dans les maillons critiques — capacité aérienne, fret spécialisé, chaîne du froid, stockage et transport — DHL positionne son réseau pour capter la croissance intra-africaine et mieux arrimer le continent aux chaînes de valeur mondiales. Les PME comme les grands groupes y gagnent : des délais plus prévisibles, une visibilité accrue et des coûts mieux maîtrisés le long des corridors Afrique-Europe et Afrique-Asie.
— M. KOSI






