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Économie en RDC : l’inflation annuelle chute de 23,8% à 15,25% en huit mois

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La gestion de l’inflation et la stabilisation du taux de change en République Démocratique du Congo demeurent au cœur des préoccupations économiques du gouvernement. Lors de la réunion de la Troïka politique tenue récemment, ces sujets ont une fois de plus été mis en avant, illustrant l’engagement des autorités congolaises à renforcer la stabilité macroéconomique du pays.

Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR), a confirmé cet axe prioritaire en déclarant que les efforts du gouvernement se concentrent sur le maintien de l’inflation et du taux de change à des niveaux contrôlés. Cette orientation, menée sous la houlette du ministre des Finances Doudou Fwamba, vise à renforcer la confiance des partenaires internationaux tels que le Fonds Monétaire International (FMI) en vue de futures négociations.

Les résultats obtenus ces derniers mois témoignent de l’efficacité de ces mesures. En effet, l’inflation a montré des signes de ralentissement significatif, tandis que le taux de change s’est stabilisé. Selon les statistiques économiques d’août 2024, l’indice des prix à la consommation a légèrement augmenté de 0,178 %, mais l’inflation annuelle reste stable à 15,25 %, une nette amélioration par rapport aux 23,8 % enregistrés en décembre 2023.

Sur le plan des finances publiques, les comptes du Trésor affichent un surplus à fin juillet, permettant de couvrir l’ensemble des opérations de paiement. Cette performance budgétaire s’accompagne d’une gestion rigoureuse des encours et de la préparation minutieuse de la prochaine mission du FMI prévue en septembre. Dans cette optique, un plan de trésorerie interministériel a été mis en place pour intégrer toutes les dépenses en cours, avec l’objectif de solder les comptes d’ici la fin de l’année.

Par ailleurs, la réunion a abordé la question des reliquats de paie, une problématique récurrente qui sera examinée par une commission dédiée. L’objectif est d’identifier les bénéficiaires indus pour les retirer des fichiers de paiement, assurant ainsi une gestion plus transparente des fonds publics.

Enfin, la collaboration entre le gouvernement et la Banque Centrale du Congo s’est intensifiée, facilitant une meilleure gestion de la liquidité. Cette coopération vise à maintenir la stabilité des réserves de change tout en garantissant la fluidité des opérations financières dans un contexte économique en amélioration.

En somme, les efforts déployés par le gouvernement congolais pour maîtriser l’inflation et stabiliser le taux de change témoignent d’une volonté claire de renforcer les bases économiques du pays, tout en répondant efficacement aux défis macroéconomiques actuels. Ces initiatives, soutenues par une coordination étroite entre les différentes institutions financières, constituent un pas important vers une économie plus résiliente et attractive pour les investisseurs internationaux.

M.MATUVOVANGA

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