La récente communication de la Banque Centrale du Congo met en lumière un déséquilibre financier affiché au 29 janvier 2025, avec un déficit de 281,8 milliards de francs congolais, soit environ 95 millions de dollars américains au taux de 2954,4 CDF par dollar. Ce solde négatif, compensé par l’émission de titres publics, illustre la complexité de la gestion budgétaire dans un contexte où les recettes et les dépenses se disputent le terrain.
Au cours du mois de janvier, les services financiers ont généré un montant total de 1 545,8 milliards de CDF. La Direction Générale des Impôts a contribué en apportant 920,3 milliards de CDF, tandis que les recettes issues des opérations douanières se sont élevées à 397,3 milliards de CDF. De plus, les collectes effectuées dans le cadre de la parafiscalité ont permis d’atteindre 228,3 milliards de CDF. Ces chiffres témoignent d’une mobilisation étendue des ressources, même si elle ne suffit pas à absorber la tension dans la trésorerie.
Les dépenses publiques du mois se sont élevées à 1 949,8 milliards de CDF, réparties entre 1 354,4 milliards de CDF pour les charges courantes et 322,1 milliards de CDF pour les investissements en capital. Cette répartition reflète la volonté de maintenir l’activité économique tout en finançant des projets destinés à améliorer les infrastructures et les services.
Sur l’ensemble de l’exercice en cours, les prévisions de recettes internes se fixent à 31 719,2 milliards de CDF, enregistrant une augmentation de 24,6 % par rapport aux estimations de 2024. Ce rehaussement des recettes démontre une progression dans la collecte des fonds, contribuant à une gestion budgétaire plus affinée, malgré les défis posés par le déséquilibre actuel.
— M. KOSI